55 km de
VTT de Roiffieux (alt. 623 m) au Lac-de-Dévesset (alt. 1098 m)
Grâce à Albert Adesso, du gîte de la Gorre à Roiffieux, les groupes ont
pu réviser leur parcours avec un connaisseur des lieux – par ailleurs
pilote de moto - et choisir ainsi pour la seconde journée un itinéraire
moins physique que ceux prévus en adoptant un parcours plus parallèle
aux courbes de niveau. La matinée fut donc consacrée à la remontée de la
vallée de la Cance par ses pentes orientales alternant larges pistes et
sentiers étroits à travers de vastes forêts de sapins et de clairières
ouvertes au cœur de l’Ardèche verte, sous les profils du Chirat Blanc (alt
1146 m).
Eprouvés par l’étape de la veille, plusieurs stagiaires ressentaient dés
le départ de l’étape des douleurs aux articulations, en particulier au
genou, peinant pour certains d’entre eux à rallier le point de
rassemblement à la mi-journée, quelques kilomètres sous St Bonnet le
Froid, village bien nommé tant les températures furent aujourd’hui
encore fraîches – entre 6 et 10 °C - et accentuées par ce vent du nord
persistant. Malgré tout, portés par une envie de finir l’étape, les
cyclistes repartaient franchissant sans tarder le Col des Baraques (alt.
1072 m) puis la ligne de partage des eaux entre Méditerranée et
Atlantique, passant successivement d’Ardéche en Haute-Loire. Finalement,
l’ensemble des groupes atteignait en milieu d’après-midi le gîte sur les
rives du Lac de Dévesset.
Un bilan permit alors de préparer l’étape redoutée du lendemain – 70 km
de VTT jusqu’à St Cirgues en Montagne en passant par le sommet du Mézenc
(alt 1753 m) point culminant du voyage – et de reconnaître sur cartes
des itinéraires bis en prévision de défaillance physique. Cette
situation, finalement classique au cours d’un voyage itinérant de cette
nature, confronte les stagiaires à une réalité professionnelle qu’il
leur appartiendra de gérer à de nombreuses reprises dans le cadre de
leur futur métier. |